• Quand on débute en segpa, il n'est pas toujours simple de savoir par où commencer. Voici des sites et des blogs qui sont de véritables mines d'or lorsqu'on débute en SEGPA: 

     

    Blogs crées par des enseignants de SEGPA

             la sagpa d'aliénor  (ressources pour les classes de 4e et 3e en histoire-géographie et francais). 

              maxi prof: (une véritable mine d'or, maxi prof est celui qui a écrit l'ouvrage Enseigner en SEGPA, même pas peur !

     

    Sites plus généraux avec des ressources très interessantes

            - le livre scolaire (pour toutes les matières)

    • -  Sesamath,

    • maths en poche

    • classenumérique (exercicess auto-correctifs pour toutes les niveaux du collège). 

    • -  Participassion (gros coup de coeur que j'ai découvert en formation. Beaucoup de ressources permettant de manipuler en mathématiques, en lecture etc).  

    • - éducaplay : (pour créer des ressources en anglais mais également pour apprendre en jouant). 

    • -  technoflash: (quizz, ressources, activités autour de la technologie au collège).

    • -  logiciel éducatif  (des jeux pour tous les niveaux de la maternelle au collège dans toutes les disciplines). 

     

    Ouvrages

    Enseigner en SEGPA, même pas peur ! de Maximilien Lambart est une pépite lorsqu'on débute. 

     

    Réseaux sociaux

    Prof en segpa (groupe Facebook)


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  • Je vous invite à visionner ce webinaire de Eric Trouillot, créateur de Mathador, sur le calcul mental. C'est vraiment très interessant :-).

    Si tu veux le visionner c'est par ici: https://www.youtube.com/watch?v=pwslbKutu00

     

     

     


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  • J'adore utiliser cet outil. J'ai découvert les cartes mentales ou "heuristiques" lorsque j'ai suivi une formation sur la dyspraxie. En effet, lors de ma deuxième année en T2, j'avais dans ma classe un élève dyspraxique qui avaient de grandes difficultés à écrire, à lire, à se repérer sur son cahier. Je lui ai donc proposé d'utiliser des cartes mentales. 

    Il m'a demandé: "Maîtresse c'est quoi une carte mentale ? "

    Très bonne question ! Et vous savez-vous ce qu'est une carte mentale ?

    La carte mentale, plus connue sous le nom anglais "Mind Mapping", est apparue dans les années 70, oui oui ce n'est pas si récent... Donc elle apparait dans les années 70 au moment où se développe ce qu'on appelle la théorie de la «spécialisation hémisphérique», c'est une théorie qui affirme que le cerveau est composé de deux zones, les hémisphères: 

    • l'hémisphère droit: lié à la créativité, aux couleurs, au rêve, à l'imagination.
    • L'hémisphère gauche: lié aux mots, aux langages, au classement, à la logique.

    La carte mentale devient l'outil qui se base sur le fonctionnement naturel du cerveau. Celle-ci permet d'associer des idées autour d'une idée principale mais en arborescence et non de manière linéaire. Elle permet une structuration des idées autour de l'idée principale (ou le thème) en utilisant des lignes, des mots clés, des couleurs, des symboles, des pictogrammes, des images, des dessins etc. 

    La carte mentale permet aux élèves de mieux mémoriser, mieux apprendre, mieux réfléchir, mieux penser car elle sollicite l'ensemble du cerveau et donc accompagne  les processus mentaux. 

    Les cartes mentales ou "heuristiques".

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Je n'ai pas donné ces réponses là à mon élève, je lui ai simplement expliqué que c'était un outil qui allait l'aider à mieux mémoriser et apprendre ses leçons grâce à des shémas, des couleurs, des traits, des images et des mots qui représenteraient les informations importantes qu'il doit retenir. Je me souviens lui avoir présenté un exemple de  carte mentale qui portait sur les chaines alimentaires et les différents régimes alimentaires en la réalisant avec lui avec des feutres, un stylo, un crayon et une règle. Il a tout de suite trouvé l'idée sympa. :-).  Une demi-heure d'APC m'a permis de présenter cet outil à mon élève et de voir s'il adhérait ou non. 

     

    Bon il ne me l'a pas posé mais il aurait pû .... "Maîtresse, comment on construit une carte mentale ?"

    Et bien comme ca, j'aurai envie de répondre « comme tu veux» car il n'y a pas un modéle type de carte mentale et il n'y pas non plus un modèle type de présentation. L'important est que l'élève parvienne à s'approprier les notions. En cycle 2, il est plus simple, à mon sens, de les construire avec eux, voire de les faire et de leur expliquer par la suite comment elle est construite. En cycle 3, ils peuvent commencer à les construire, sur l'ordinateur  ou à la main. 

    Néanmoins, je donne toujours de petites régles à respecter pour en fabriquer: 

    • j'oriente ma page de manière horizontale; 
    • je place le titre, ou le nom du thème au centre de la feuille; 
    • je trace une ligne principale et ses "sous-branches" dans une même couleur; 
    • A chaque nouvelle ligne principale (donc à chaque nouvelle idée), je change de couleur; 
    • J'utilise des mots clés sur les branches (lignes) et/ou des symboles (ou dessins) pour éviter d'écrire des phrases et bien mémoriser.
    • J'écris de manière à pouvoir bien me relire; 

     

    J'ai eu des élèves en ITEP, qui n'étaient pas spécialement motivés pour créer des cartes mentales à la main. Je leur ai donc laissé la possibilité de les réaliser sur l'ordinateur portables fournis par le collège. Avant même de leur expliquer comment les réaliser, ils se sont tous empressés de me demander en même temps: 

    "Madame on les fait sur quoi ?", autrement dit "Madame, quel(s) logiciels pouvons-nous utiliser ? "

    Pour répondre à cette question, je leur ai proposé le logiciel FreeMind, que j'utilisais depuis un moment. Depuis j'en ai découvert d'autres: 

    • Freemind (il est gratuit mais il n'y a pas de version avec MAC)
    • XMind (gratuit également mais je ne le connais pas)
    • ImindMap (il est payant, mais j'en ai entendu beaucoup de bien, il est adapté à la classe)
    • Freeplane (gratuit)
    • Simplemind (gratuit)
    • Edraw (version d'essai et payante mais je ne connais pas).

     

    Finalement, j'ai trouvé que d'utiliser un logiciel avait aussi des avantages: 

    • c'est plus ludique 
    • plus soigné
    • on peut recommencer, déplacer, changer une couleur, un mot, un emplacement
    • ajouter très facilement des pictogrammes, des dessins, des images etc.

     

    Je vais maintenant poser une question que je me suis posée: "Pour qui ? A quels élèves proposer des cartes mentales ?"

    Je répondrais tout simplement que les cartes mentales peuvent s'adresser à tout le monde. Il n'est nul besoin de posséder un trouble des apprentissages. Cependant, les cartes mentales, restent selon moi, très intéressantes pour les élèves dyspraxiques, dysphasiques, dysorthographiques, dysgraphiques, dyslexiques, etc car elles facilitent l'accès à l'écrit et au langage, le repérage des idées principales et donc la mémorisation. 

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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  • Aménager leurs apprentissages

     

    Tout d'abord, il est important de privilégier les activités de courte durée en alternant les activités orales et manuelles.  (Les enfants dysphasiques se fatiguent très vite et se déconcentrent assez rapidement). 

     

    Je laisse toujours du temps pour favoriser les représentations mentales. Ce qui marche assez bien avec mes élèves ce sont les cartes mentales.Il en existe des toutes faites mais nous pouvons aussi les réaliser avec les élèves  (plutôt cycle 3) à la main, ou bien les réaliser via le logiciel gratuit freeplane). Cela marche d’autant bien que les enfants dysphasiques ont besoin de rester dans des apprentissages concrets, simples et clairs. 

     

    Quelles adaptations mettre en place pour un élève dysphasique ?

     

     

    Il faut donc éviter autant que possible ce qui relève de l’abstrait pour eux. Ils ont besoin de voir, sentir, toucher… donc abusons encore et toujours de … l’expérimentation !!!

     

     

    Il est très important également de ne proposer qu’une seule consigne à la fois. En effet, si l’exercice ou l’activité proposé à l’élève contient plusieurs tâches à réaliser, il ne fera généralement qu’une seule partie. C’est pourquoi il est important, à l’oral (et à l'écrit), de ne pas saturer en consignes un élève. 

     

    Pour se repérer dans l’espace ou dans le temps : 

     

    Il faudrait avec des élèves dysphasiques recourir à des repérages visuels en utilisant des affiches, des pictogrammes, des surligneurs de couleurs différentes. (Les pictogrammes sont des outils très intéressants car ils permettent d'aider la compréhension et la communication). 

    Favoriser la structuration de la notion de temps à partir d’images séquentielles et utiliser un emploi du temps avec des pictogrammes, des couleurs etc. 

    Ne pas hésiter à mimer, mettre en scène les histoires. 

     

    En mathématiques : 

     

    Utilisez un maximum d'outils pour aider les élèves, (comptines numériques, tables d'additions, de soustractions, de multiplications comme aide-mémoire, des codes couleurs, des constellations pour comparer des nombres etc.), et du matériel de manipulation, des schèmas etc. 

     

    Avec mes élèves ayant des difficultés à se repérer, j'utilise des roues d'aide à la résolutions de problèmes, qui reprend le principe de la roue de Deming. 

    On peut les fabriquer soi-même pour une meilleure adaptation à nos élèves, ou en trouver sur le net, réalisées par des collègues. Et il est possible d'utiliser le principe des roues pour apprendre à s'organiser, comprendre un texte, gérer des conflits etc. 

     

     

    Une fois de plus, toujours s'assurer que les consignes soient comprises !

     

    Ma posture d'enseignante : 

     

    Il est important de parler doucement, d’énoncer clairement les consignes une par une et de bien articuler. L’idéal étant comme je l’ai énoncé plus haut, de recourir le plus possible aux pictogrammes, à la gestuelle. 

     

    S'assurer que la consigne, le texte, le message, l'énoncé d'un problème soit compris... Souvent lorsque je demande à mes élèves s'ils ont compris ils me répondent "ouiiiiii". Alors je leur demande de m'expliquer, et là souvent... ça se complique car parfois ils ne comprennent pas et n'osent pas demander de l'aide,  car l'énoncé d'un problème ou une lecture contient trop d'informations... Je les amène donc à l'aide de questions bien ciblées à comprendre et à reformuler ce qu'ils ont lu. 

     

                                                                          Quelles adaptations mettre en place pour un élève dysphasique ?


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  • Après m’être renseignée sur le trouble déficitaire de l’attention, je me suis intéressée sur ce que je pouvais mettre en place afin de pouvoir aider mes élèves à se concentrer et être disponible pour les apprentissages. Pour cela j’ai toujours pris le temps de discuter avec mes élèves afin de savoir ce dont ils avaient besoins pour se concentrer. Voici les adaptations que j’ai mis en place : 

     

    Au sein de la classe :

     

    - Création d’un coin calme, de repli au sein de la classe avec des livres, de la pâte à modeler ou des jeux de construction de type Mécano, activités manuelles. Cela leur permet d’avoir un espace bien délimité et identifié au sein de la classe qui permet un retour au calme, notamment lors des retours de récréation, après la pause du midi ou encore après une activité qui a nécessité beaucoup d’attention.  

     

    - Choix d’une place adaptée au sein de la classe. Il faut éviter de les placer à côté d’enfants qui bougent beaucoup et/ou discutent beaucoup. 

     

    - Mise en place de plans de travail. C’est un outil pédagogique dont je me sers beaucoup avec tous mes élèves. Cela permet de travailler l’autonomie et d’apprendre à s’organiser. Les plans de travail s’organisent sur deux jours ou sur la semaine. Il permet de repérer le travail à réaliser et de se gérer. Ils s’organisent de la manière qu’ils veulent du moment que le plan de travail est terminé au bout des deux jours ou de la semaine. 

     

     

    Pour favoriser les apprentissages : 

     

    - Utilisations de casques anti-bruit. L’idéal est d’en avoir plusieurs dans sa classe. Ce n’est pas très cher à l’unité mais ce sont tout de même des frais. Je n’ai pas regardé du côté des occasions.

    - Utilisations d’élastiques extensibles, que l’on accroche aux pieds des chaises ou des tables. Ces élastiques (des collègues utilisent des chambres à air de vélo) permettent aux enfants qui ont besoin de bouger pour pouvoir se concentrer, d’effectuer des mouvements avec les pieds. 

    Dans le même style, je laisse à disposition des balles à malaxer (de la pâte à modeler fait très bien l’affaire aussi), ou encore des fidgets

     

    Pour favoriser la mise au travail et la compréhension : 

     

    - Je fais en sorte que leur espace de travail ne soit pas envahi. Sur leur table, mes élèves ont une ardoise adhésive. Cela permet de ne pas mettre trop de chose sur la table qui occuperait trop de place. Comme cela change beaucoup des traditionnelles ardoises, ils apprécient beaucoup. 

     

    - Je fais en sorte également de proposer des exercices avec peu de consignes afin qu’ils se concentrent sur une tâche à la fois, et je leur mets un timer à disposition afin qu’ils puissent se repérer dans le temps et gérer leur temps de concentration. 

     

    - Le recours aux technologie, tablette ou encore ordinateur sont également un bon compromis pour le côté stimulant.

     

    - Je n’hésite pas non plus à laisser plus de temps pour réaliser une évaluation ou un exercice.  


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