• J'adore utiliser cet outil. J'ai découvert les cartes mentales ou "heuristiques" lorsque j'ai suivi une formation sur la dyspraxie. En effet, lors de ma deuxième année en T2, j'avais dans ma classe un élève dyspraxique qui avaient de grandes difficultés à écrire, à lire, à se repérer sur son cahier. Je lui ai donc proposé d'utiliser des cartes mentales. 

    Il m'a demandé: "Maîtresse c'est quoi une carte mentale ? "

    Très bonne question ! Et vous savez-vous ce qu'est une carte mentale ?

    La carte mentale, plus connue sous le nom anglais "Mind Mapping", est apparue dans les années 70, oui oui ce n'est pas si récent... Donc elle apparait dans les années 70 au moment où se développe ce qu'on appelle la théorie de la «spécialisation hémisphérique», c'est une théorie qui affirme que le cerveau est composé de deux zones, les hémisphères: 

    • l'hémisphère droit: lié à la créativité, aux couleurs, au rêve, à l'imagination.
    • L'hémisphère gauche: lié aux mots, aux langages, au classement, à la logique.

    La carte mentale devient l'outil qui se base sur le fonctionnement naturel du cerveau. Celle-ci permet d'associer des idées autour d'une idée principale mais en arborescence et non de manière linéaire. Elle permet une structuration des idées autour de l'idée principale (ou le thème) en utilisant des lignes, des mots clés, des couleurs, des symboles, des pictogrammes, des images, des dessins etc. 

    La carte mentale permet aux élèves de mieux mémoriser, mieux apprendre, mieux réfléchir, mieux penser car elle sollicite l'ensemble du cerveau et donc accompagne  les processus mentaux. 

    Les cartes mentales ou "heuristiques".

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Je n'ai pas donné ces réponses là à mon élève, je lui ai simplement expliqué que c'était un outil qui allait l'aider à mieux mémoriser et apprendre ses leçons grâce à des shémas, des couleurs, des traits, des images et des mots qui représenteraient les informations importantes qu'il doit retenir. Je me souviens lui avoir présenté un exemple de  carte mentale qui portait sur les chaines alimentaires et les différents régimes alimentaires en la réalisant avec lui avec des feutres, un stylo, un crayon et une règle. Il a tout de suite trouvé l'idée sympa. :-).  Une demi-heure d'APC m'a permis de présenter cet outil à mon élève et de voir s'il adhérait ou non. 

     

    Bon il ne me l'a pas posé mais il aurait pû .... "Maîtresse, comment on construit une carte mentale ?"

    Et bien comme ca, j'aurai envie de répondre « comme tu veux» car il n'y a pas un modéle type de carte mentale et il n'y pas non plus un modèle type de présentation. L'important est que l'élève parvienne à s'approprier les notions. En cycle 2, il est plus simple, à mon sens, de les construire avec eux, voire de les faire et de leur expliquer par la suite comment elle est construite. En cycle 3, ils peuvent commencer à les construire, sur l'ordinateur  ou à la main. 

    Néanmoins, je donne toujours de petites régles à respecter pour en fabriquer: 

    • j'oriente ma page de manière horizontale; 
    • je place le titre, ou le nom du thème au centre de la feuille; 
    • je trace une ligne principale et ses "sous-branches" dans une même couleur; 
    • A chaque nouvelle ligne principale (donc à chaque nouvelle idée), je change de couleur; 
    • J'utilise des mots clés sur les branches (lignes) et/ou des symboles (ou dessins) pour éviter d'écrire des phrases et bien mémoriser.
    • J'écris de manière à pouvoir bien me relire; 

     

    J'ai eu des élèves en ITEP, qui n'étaient pas spécialement motivés pour créer des cartes mentales à la main. Je leur ai donc laissé la possibilité de les réaliser sur l'ordinateur portables fournis par le collège. Avant même de leur expliquer comment les réaliser, ils se sont tous empressés de me demander en même temps: 

    "Madame on les fait sur quoi ?", autrement dit "Madame, quel(s) logiciels pouvons-nous utiliser ? "

    Pour répondre à cette question, je leur ai proposé le logiciel FreeMind, que j'utilisais depuis un moment. Depuis j'en ai découvert d'autres: 

    • Freemind (il est gratuit mais il n'y a pas de version avec MAC)
    • XMind (gratuit également mais je ne le connais pas)
    • ImindMap (il est payant, mais j'en ai entendu beaucoup de bien, il est adapté à la classe)
    • Freeplane (gratuit)
    • Simplemind (gratuit)
    • Edraw (version d'essai et payante mais je ne connais pas).

     

    Finalement, j'ai trouvé que d'utiliser un logiciel avait aussi des avantages: 

    • c'est plus ludique 
    • plus soigné
    • on peut recommencer, déplacer, changer une couleur, un mot, un emplacement
    • ajouter très facilement des pictogrammes, des dessins, des images etc.

     

    Je vais maintenant poser une question que je me suis posée: "Pour qui ? A quels élèves proposer des cartes mentales ?"

    Je répondrais tout simplement que les cartes mentales peuvent s'adresser à tout le monde. Il n'est nul besoin de posséder un trouble des apprentissages. Cependant, les cartes mentales, restent selon moi, très intéressantes pour les élèves dyspraxiques, dysphasiques, dysorthographiques, dysgraphiques, dyslexiques, etc car elles facilitent l'accès à l'écrit et au langage, le repérage des idées principales et donc la mémorisation. 

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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  • Sur internet, nous trouvons beaucoup d'outils très intéressants pour aider les élèves à travailler sur l'addition posée avec ou sans retenue (s). 

    Je n'ai donc pas refait quelque chose que l'on trouve partout. 

     

     

     

     


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    Certains de mes élèves ont des difficultés lorsqu'il s'agit de réaliser des opérations avec retenue(s). Je leur propose donc ces outils que je plastifie ou bien que je mets dans des pochettes effacables à sec

     

    Télécharger « aide soustraction pdf .pdf » 

    Aides pour la soustraction

    Télécharger « aide soustraction udc pdf.pdf »

    Aides pour la soustraction

     

     

    J'utilise la méthode dite "par emprunt" ou "par cassage" , qui est la méthode qui consiste à échanger 10 contre 1. C'est une technique que je trouve plus facile à expliquer et plus facile à comprendre car elle reprend tout simplement les règles de numération de 10 contre 1. 

    Pour éviter les problèmes d'écriture et de soin (inconvénients de cette méthode), j'ai représenté les zones de changements de dizaines par de petits ronds. 

     

    La méthode dite " traditionnelle " ou "de compensation" est plus complexe à comprendre et à expliquer, car le 10 qu'on ajoute en haut représente 10 unités et une dizaine en bas. Ce double sens n'est pas toujours compris des élèves et notemment ceux ayant des troubles spécifiques des apprentissages. 

     


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